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Mediathèque de Saint Laurent de la Cabrerisse 11220
15 septembre 2023

Compte rendu cercle du 12 septembre 2023

Compte rendu du Cercle Littéraire du 12 septembre

cercle sept 23 (3)

 

Chers lecteurs,

Ce mois-ci, sans nous concerter à l’avance nous avons été plusieurs à réfléchir sur des fils de lecture. L’été a été propice à la réflexion. Des fils se sont aussi tissés entre les lecteurs. La discussion fut très intéressante. Ce que vous retrouverait dans ce compte rendu ce sont juste les titres et leur résumé et c’est vous qui créerez vos propres fils de lecture.

 

ANNIE

les caractères

« Les caractères » La Bruyère     BDA 840 LAB

Dans ses Caractères (1688), La Bruyère (1645-1695) développe une réflexion intemporelle sur l'homme, mais toujours incarnée. Loin d'une peinture abstraite, il dresse le portrait vivant de ses contemporains, dessinant une galaxie de types humains, dans une forme brève qui lui permet de manier l'ironie et le sarcasme. Des courtisans aux amoureux, nul n'est épargné par le ton acerbe du moraliste."Dans cette langue assez récente que parlent les Français, et qui n'a pas un millénaire, il est le premier prosateur qui se soit attaché aussi assidûment à la perfection de la forme pour le plaisir de sa beauté ", dans de " pures attaques de prose intenseV", souligne Pascal Quignard.

temps à soi

« Le temps à soi »  Sénèque   (NON DISPONIBLE)

Ce petit chef-d’oeuvre, écrit à partir de 62 de notre ère, quatre ans avant la mort du philosophe, pose le problème de la retraite intérieure, du loisir lettré, de l’arrêt de l’activité civique. Tel est le sens de la notion d’otium qui occupe le traité. L’auteur s’y justifie d’abandonner la politique au profit d’une contemplation de la nature ; il montre que contempler, c’est agir, et que participer aux affaires publiques n’est pas une obligation absolue. Il exalte les architectures divines, prouvant que ce regard sur le cosmos est une façon pour l’homme de se grandir.

 

éloge oisiveté sénèque

« L’éloge de l’oisiveté » Sénèque (NON DISPONIBLE)

L’oisiveté (otium) n’était pas pour les Romains un vilain défaut mais, au contraire, le contrepoint nécessaire au negotium, à l’activité, celle des affaires courantes et extraordinaires, qui dilapident le temps et exacerbent les passions. Pour autant, pas question de « ne rien faire ». Pour le sage, être oisif, c’est choisir la retraite, l’exil intérieur et le repli sur l’activité méditative. Préférer l’étude de la nature et la contemplation, pour trouver le bonheur. Dans notre époque où tout va trop vite, apprenons à nous débrancher. Adoptons le programme de Sénèque.

essais montaigne

« Les essais » de Montaigne

Nous devons à André Lanly, éminent philologue et professeur émérite à l’université de Nancy, d’avoir servi l’un des monuments les plus difficiles à déchiffrer de la littérature française en osant lui donner sa forme moderne. C’en est fini des obstacles de l’orthographe, du doute sur le sens des mots, de l’égarement suscité par la ponctuation. Lire ce chef-d’œuvre devient ici un pur bonheur. « Ce ne sont pas des actes que je décris, c’est moi, c’est mon essence. J’estime qu’il faut être prudent pour juger de soit et tout…

 

usage de la lenteur

« Du bon usage  de la lenteur » Pierre Sansot

Une certaine forme de sagesse se reconnaît à la volonté de ne pas brusquer la durée, de ne pas se laisser bousculer par elle, pour augmenter notre capacité à accueillir l'événement. Nous avons nommé lenteur cette disponibilité de l'individu. Elle exige que nous donnions au temps toutes ses chances et laissions respirer notre âme à travers la flânerie, l'écriture, l'écoute et le repos. Pierre Sansot, l'auteur de Gens de peu, de La France sensible et de Jardins publics, donne, dans cet essai, quelques conseils concernant une politique de la ville, un certain emploi de la culture, un certain usage des sens.

 

PAMELA

 

nuit des pères

« Le dernier gardien d’Ellis Island » Gaëlle Josse                                R. JOS

New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé.
Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige.
A travers ce récit résonne une histoire d'exil, de transgression, de passion amoureuse d'un homme face à ses choix les plus terribles.

nuit des pères

« La nuit des pères » Gaëlle Josse                            R. JOS

« Tu ne seras jamais aimée de personne. Tu m'as dit ça, un jour, mon père. Tu vas rater ta vie. Tu m'as dit ça, aussi.
De toutes mes forces, j'ai voulu faire mentir ta malédiction. »

Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père, ancien guide de montagne, décline, il entre dans les brumes de l'oubli.

Après de longues années d'absence, elle appréhende ce retour. C’est l'ultime possibilité, peut-être, de comprendre qui était ce père si destructeur, si difficile à aimer.

Entre eux trois, pendant quelques jours, l'histoire familiale va se nouer et se dénouer.

Sur eux, comme le vol des aigles au-dessus des sommets que ce père aimait par-dessus tout, plane l’ombre de la grande Histoire, du poison qu’elle infuse dans le sang par-delà les générations murées dans le silence.

Les voix de cette famille meurtrie se succèdent pour dire l’ambivalence des sentiments filiaux et les violences invisibles, ces déchirures qui poursuivent un homme jusqu'à son crépuscule.

Avec ce texte à vif, Gaëlle Josse nous livre un roman d'une rare intensité, qui interroge nos choix, nos fragilités, et le cours de nos vies.

 

 

« Churchill m’a menti » Caroline Grimm                                R. GRI

C'est une histoire vraie et oubliée. Celle de l'île de Jersey, abandonnée par Churchill en juin 1940, envahie par les Allemands deux mois plus tard. Comment vont survivre les habitants de l'île livrés à l'ennemi ? Pour qui les nazis font-ils construire les seuls camps de concentration de l'Europe de l'Ouest ? Des centaines de Français y seront déportés. Pourquoi Churchill n'en a-t-il jamais parlé ? Ces années de lutte, Caroline Grimm les raconte en suivant le quotidien palpitant de personnages qui n'ont eu d'autre choix que de collaborer avec l'ennemi ou de résister. Un roman passionnant et bouleversant sur un chapitre ignoré de la Seconde Guerre mondiale.

 

MARIE BAIE

 

 

« Une vie entre deux océans » M Stedman   BDA R. STE

Libéré de l’horreur des tranchées où il a combattu, Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l’île de Janus, une île sur les Lights, sauvage et reculée. À l’abri du tumulte du monde, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l’impossibilité d’avoir un enfant.

Jusqu’à ce jour d’avril où un dinghy vient s’abîmer sur le rivage, abritant à son bord le cadavre d’un homme et un bébé sain et sauf. Isabel demande à Tom d’ignorer le règlement, de ne pas signaler « l’incident » et de garder avec eux l’enfant. Une décision aux conséquences dévastatrices…
Un premier roman plébiscité dans le monde entier qui interroge les liens du cœur et du sang.

 

 

 

« Les gardiens du Phare » Emma Stonex                   R. STO

Au cœur de l’hiver 1972, une barque brave la mer déchaînée pour rejoindre le phare du Maiden Rock, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles. À son bord se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Mais, quand elle accoste enfin, personne ne vient à leur rencontre. Le phare est vide. La porte d’entrée est verrouillée de l’intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure, la table est dressée pour un repas qui n’a jamais été servi et le registre météo décrit une tempête qui n’a pas eu lieu.Arthur Black, le gardien-chef de la Maiden, Bill Walker son irréprochable second et Vince, le petit nouveau, se sont volatilisés.


Vingt ans plus tard, alors que la mer semble avoir englouti pour toujours leurs fantômes, les veuves des trois hommes, Helen, Jenny et Michelle, ne peuvent oublier cette tragédie. Au lieu d’être unies dans le deuil et le chagrin, elles ne cessent de se déchirer, accablées par le poids de silences, de rancœurs et de remords bien trop lourds pour enfin tourner la page.Jusqu’au jour où un écrivain à succès les approche. Il veut entendre leurs versions de l’histoire et tenter de percer le mystère du Maiden Rock. Petit à petit, le vernis se craquelle, le sel de la mer envahit le présent, et les secrets profondément enfouis refont surface…


Entremêlant le récit des derniers jours d’Arthur, Bill et Vince et les voix des femmes qu’ils ont laissées derrière eux, Les Gardiens du phare est un roman psychologique à couper le souffle. Une inoubliable histoire d’obsession et de solitude, d’amitié et de chagrin, qui explore la façon dont nos peurs brouillent la frontière entre le réel et l’imaginaire. Traduit de l’anglais par Emmanuelle Aronson

 

ANNE

 

« La femme à côté de la photo » Valentin Musso   BDA R MUS

 

Los Angeles, 1959. L'actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d'elle une star. Enlèvement? Meurtre? Disparition volontaire? Malgré l'enquête conjointe de la police et du FBI, l'affaire ne sera jamais résolue.
1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d'Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n'est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d'Elizabeth, la mère de David. Et l'un des derniers à l'avoir vue vivante.
En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.

 

 

« Le crépuscule et l’aube » Ken Follet   R. FOL

En l'an 997, à la fin du haut Moyen Âge, les Anglais font face à des attaques de Vikings qui menacent d'envahir le pays. En l'absence d'un État de droit, c'est le règne du chaos.

Dans cette période tumultueuse, s'entrecroisent les destins de trois personnages. Le jeune Edgar, constructeur de bateaux, voit sa vie basculer quand sa maison est détruite au cours d'un raid viking. Ragna, jeune noble normande insoumise, épouse par amour l'Anglais Wilwulf, mais les coutumes de son pays d'adoption sont scandaleusement différentes des siennes. Aldred, moine idéaliste, rêve de transformer sa modeste abbaye en un centre d'érudition de renommée mondiale. Chacun d'eux s'opposera au péril de sa vie à l'évêque Wynstan, prêt à tout pour accroître sa richesse et renforcer sa domination.

ÉRIC

 

« L’année du Lion » Deon Meyer   BDA. MEY

Ils ont tué mon père.
Je les aurai.
Après la Fièvre qui a décimé les neuf dixièmes de la race humaine, mon père, Willem Storm, a fondé Amanzi, une nouvelle colonie, et l'a menée du chaos à l'ordre, de l'obscurité à la lumière, de la famine à l'abondance.
Je suis Nico Storm, formé par Domingo à l'art de tuer.
Je détestais mon père et je le vénérais.
Ils l'ont abattu à Witput, dans notre beau Karoo, en bordure de l'ombre effacée d'un cercle d'irrigation.
Je vais trouver ses tueurs et je le vengerai.
Ce qui suit est mon histoire.

 

ROSE-MARIE

 

« Kukum » Michel Jean

Au soir de sa vie, grand-mère (kukum, en langue innue) depuis longtemps déjà, Almanda Siméon se retourne sur son passé et nous livre son histoire, celle d'une orpheline québécoise qui tombe amoureuse d'un jeune Amérindien puis partage la vie des Innus de Pekuakami (l'immense lac Saint-Jean), apprenant l'existence nomade et brisant les barrières imposées aux femmes autochtones. Centré sur le destin singulier d'une femme éprise de liberté, ce roman relate, sur un ton intimiste, la fin du mode de vie traditionnel des peuples nomades du nord-est de l'Amérique et les conséquences, encore actuelles, de la sédentarisation forcée. Son auteur Michel Jean, descendant direct d'Almanda Siméon, est un journaliste reconnu au Québec.

 

« Les Pizzlys » Jérémie  Moreau                                BD MOR

Sillonnant Paris jour et nuit au volant de sa BMW à crédit, Nathan enchaîne les courses Uber pour subvenir aux besoins de ses frères et sœurs. Faisant littéralement corps avec son GPS, Nathan plonge dans un vide assourdissant quand son portable tombe en panne. Suite à un accident, Annie, sa dernière cliente, lui propose de partir vivre en forêt avec Zoé et Etienne au fin fond de l'Alaska.

 

MARIA

 

« Homme de ménage » Anton Valens                                    BDA R. VAL

Le narrateur de ce roman est un jeune peintre en mal d’inspiration et surtout de succès qui, par l’intermédiaire d’une agence d’aide à domicile, gagne sa vie en faisant le ménage chez des personnes âgées. Passé maître en ce domaine, plus peut-être que dans l’art qui était sa vocation première, le jeune homme montre des aptitudes étonnantes et une bonne volonté sans pareille. Très demandé, il passe ainsi de plus en plus de temps auprès de ces vieillards souvent acariâtres, toujours surprenants, mais qui trouvent en lui un allié face à l’adversité d’un monde qui ne les comprend plus.

Neuf visages, neuf liens faits d’attachements et d’irritations qui se tissent chaque fois entre ces vieilles gens et leur aide-ménagère au masculin. Neuf histoires simples au fil desquelles se dessine et s’aiguise le singulier regard d’un artiste sur la fragilité des êtres proches de l’effacement. Neuf histoires qui s’achèvent sur une séparation définitive.

Avec empathie mais sans pathos, et souvent sans pitié, Valens décrit la condition sociale, mentale et physique qui accompagne la vieillesse. Néanmoins, son regard anticonformiste, à la limite de l’absurde, son humour ravageur et son étonnante virtuosité d’écriture transcendent constamment l’apparente morosité de son sujet, offrant au lecteur l’un des plus beaux cadeaux dont soit capable la littérature, celui d’un rire fondé sur la bonté, l’intelligence et la lucidité.

 

 

 

               

 

 

 

 

 

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