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Mediathèque de Saint Laurent de la Cabrerisse 11220
20 février 2018

Avis de lecteur : Deux femmes dans la Tourmente

DEUX FEMMES DANS LA TOURMENTE

De Térésa Messinéo

deux femmes

(non disponible)

 

L'Auteur(e) : Térésa Messinéo.

Elle est américaine, probablement d'origine italienne.

Née aux Etats-Unis, en Pennsylvanie, état du nord-est dont la capitale est Harrisburg et la plus grande ville Philadelphie. C'est l'un des treize états fondateurs des Etats-Unis.

Diplômée de l'université De Sales, université catholique privée située dans le comté de Lehigh en Pennsylvanie, après un parcours scolaire atypique et quelque peu caho-teux, elle est mère de quatre enfants (éduqués à la maison) et habite à Reading en Pennsylvanie.

A l'université, elle a obtenu un prix pour l'excellence de son écriture.

On connaît, au fond, très peu de choses d'elle. Ce dont on est certain, c'est :

  • qu'il s'agit de son premier roman, publié en 2017 ;

  • que, si l'on en croit les remerciements publiés en fin d'ouvrage, elle semble être tout sauf modeste et pratiquer volontiers l'autosatisfaction.

 

Le livre : Deux femmes dans la tourmente.

Titre original : The fire by night (Le feu de la nuit) publié en américain (langue anglaise) et traduit en français par une allemande : Zilke Zimmermann.

Les deux femmes, ce sont deux jeunes infirmières camarades de promotion engagées volontaires dans l'armée américaine ; la tourmente, c'est la Seconde Guerre Mondiale.

Il s'agit d'un roman historique dont l'auteure revendique l'authenticité et pour lequel elle a passé sept ans à faire des recherches approfondies sur l'histoire.

On en signalera le prix : 26,99 €, un peu élevé pour un tel ouvrage.

L'histoire se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale – entre le 6 juin 1944, date du débarquement allié en Normandie (opération « Overlord ») et la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945.

Nous suivons, au quotidien, en narration alternée, les aventures de deux amies infirmières, engagées dans l'armée américaine, et entraînées dans la tourmente de la guerre.

L'une, Jo (pour Joséphine) Mc Mahon, sur le front occidental, prend en charge, sur le sol français, un groupe d'hommes blessés pour qui elle constitue le seul espoir et qu'elle doit protéger contre les exigences du commandement militaire.

L'autre, Kay Elliot, découvre aux Philippines, après Pearl Harbor, l'enfer des camps de prisonniers japonais.

Placées dans des conditions extrêmes, l'une et l'autre se battent pour assurer leur survie au quotidien. Elles font preuve d'un grand courage.

L'interminable guerre oblige les étudiantes insouciantes d'hier à affronter la dure réalité du quotidien et à devenir, malgré elles des femmes combattantes. Pourront-

elles se retrouver lorsque la guerre sera terminée ?

Avec elles, on est confronté à l'horreur de la guerre et, surtout, on découvre toute la violence et la cruauté dont peuvent être capables certains militaires, notamment les officiers japonais. Fous, cruels et sanguinaires, dépourvus d'humanité, ils détruisent pour le plaisir de détruire, pour le seul plaisir de faire du mal, et semblent n'avoir rien à envier à leurs alliés nazis.

Tous les ingrédients étaient réunis pour faire une histoire intéressante. Malheureusement, le choix de la narration alternée, destiné à lui donner du rythme, finit par s'avérer quelque peu déroutant. Il ne permet pas au lecteur de se situer au cœur du récit et de s'identifier aux personnages. Au final, l'histoire demeure assez fade et transmet peu d'émotions.

Et, pour finir, si j'ai pu dire de Térésa Messinéo qu'elle était tout sauf modeste c'est :

  • primo, parce que, même si elle nous assure de la véracité des faits rapportés, on a du mal à croire que cet ouvrage lui ait coûté sept ans de recherches historiques ;

  • secundo, parce, se prévalant du prix obtenu à l'université pour « l'excellence de son écriture », elle n'hésite pas à mettre en avant la qualité de son style que chaque lecteur pourra librement apprécier. Personnellement, je suis peut-être exigeant, mais j'avoue n'avoir pas été totalement convaincu et je le regrette.

Pour moi, un bon roman, c'est une belle histoire, bien écrite. Sur ce dernier point, je crois qu'il reste beaucoup à faire.

Christian.

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