Compte rendu du Cercle littéraire du 9 mai 2023
Compte rendu cercle littéraire du 9 mai 2023
Chers lecteurs,
Nous espérons qu’avec ces romans présentés au cercle littéraire du mois de mai vous trouverez des idées de lectures. Des ouvrages qui vous feront voyager dans le temps et l’espace. Du passé au futur avec un petit passage par le présent.
PROCHAIN CERCLE LE MARDI 13 JUIN 2023 18H30
LULU
« Les douleurs fantômes » Melissa da Costa BDA R. DAC
Rosalie, Gabriel, Tim, Anton et Ambre formaient un groupe d'amis soudé jusqu'à ce qu'un drame les éloigne les uns des autres. C'est pourtant un appel au secours qui, cinq ans après, va à nouveau les réunir. Entre silences amers et regrets, ces retrouvailles vont raviver leurs douleurs fantômes et bousculer leurs certitudes : mènent-ils vraiment la vie dont ils rêvaient ? Un rendez-vous à la croisée des chemins qui leur prouvera qu'on peut se perdre de vue, mais pas de coeur... Et qu'il n'est jamais trop tard pour changer de vie et être heureux.
L'amour des autres, le goût du bonheur, la guérison des blessures passées : après le succès de Je revenais des autres, Melissa da Costa nous fait partager, avec délicatesse et sensibilité, une formidable histoire d'amitié et de vie.
MICHÈLE
« Le roi et l’horloger » Arnaldur Indridason (NON DISPONIBLE)
Arnaldur Indridason met tous ses talents d’auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maîtrise de l’intrigue, du découpage, du rythme de l’action ainsi que du suspense, au service d’un grand roman historique et d’une œuvre littéraire magnifique sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.
Au XVIIIe siècle, l’Islande est une colonie danoise, gérée par les représentants de la Couronne qui souvent usent de leur autorité pour s’approprier des biens, en profitant en particulier des lois qui condamnent les adultères à la peine de mort. Le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir, traîne sa mélancolie à travers son palais jusqu’au jour où il rencontre un horloger islandais auquel a été confié un travail délicat. Une amitié insolite va naître entre les deux hommes. À travers la terrible histoire du père de l’horloger, le souverain va découvrir la réalité islandaise et se sentir remis en cause par la cruauté qui s’exerce en son nom.
Des ateliers du palais aux intrigues de la cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague, nous accompagnons ces héros dans leur recherche tragique et vitale.
Un grand roman captivant et violent qui émeut le lecteur et le trouble en un crescendo qui va le laisser ébloui et inquiet devant la complexité du monde des sentiments que nous révèle Arnaldur Indridason.
ANNE
« La saison de l’ombre » Leonora Miano R. MIA
" Ce n'est pas une romance, pense Olympe. On ne voit rien d'elle que ses mains, et pourtant on a la sensation de son emprise sur lui. Pas de l'amour ; du pouvoir. Olympe scrute. Sonde. Dans sa chambre ronde, assise en tailleur sur son lit, l'ordinateur entre ses cuisses, Jean-Sébastien Bach dans le casque, elle agrandit l'image. Une main, un dos. C'est le sujet du peintre. À l'arrière-plan, c'est de l'aquarelle noire. Elle aime cette main de femme. Elle aime ce dos rose d'homme. Musclé mais rose bonbon. Elle voudrait être avec eux. Dans le tableau. Surtout dans ce qu'on ne voit pas du tableau.
"Les Indociles dressent le portrait plus vrai que nature d'un don Juan au féminin, créature irrésistible et vénéneuse, toute en contradictions. D'une grande finesse, ce roman, qui n'est pas sans rappeler Les Liaisons dangereuses, nous livre une belle réflexion sur l'amour et sur la création artistique.
ANDREA
« Faire bientôt éclater la terre » Karl Marlante BDA R.MAR
Fuyant l’oppression russe du début du XXe siècle, trois jeunes Finlandais, Ilmari, Matti et leur soeur Aino, émigrent aux États-Unis, dans une colonie de bûcherons près de la Columbia River.
Abattre les arbres de la région se révèle une activité lucrative pour les patrons, d’autant qu’aucune loi ne protège les ouvriers. L’impétueuse Aino décide donc d’organiser un embryon de syndicat et lance une série de grèves violemment réprimées, tandis que ses frères tentent de bâtir leur nouvelle existence.
Au fil des ans, entre amours parfois tragiques, épreuves et rêves brisés, la fratrie va poursuivre sa quête d’une vie meilleure.
Saisissante de vérité, cette saga familiale raconte aussi bien les beautés de la forêt primaire et les ravages causés par son exploitation que les combats d’une génération entière en proie aux remous d’une Amérique qui se construit à toute vitesse.
MARIE BAIE
« Le pari fou de Melbourne » Arthur Upfield BDA R. UPF
Arthur Upfield délaisse ici le bush qu'il adore, et son exquis Bony, pour nous plonger dans l'univers des courses de la Melbourne corrompue des années 1930, celles de la Dépression. " Pour gagner le cœur d'une jeune fille, deux amis se décident à engager chacun leur cheval dans la course. La belle a laissé entendre que le lauréat lui serait particulièrement cher. Ruades et croche-pieds ne vont manquer ni aux cavaliers, ni à leurs chevaux ! " Ouest France. " La Melbourne Cup est certainement la course la plus populaire du monde car elle fait vibrer tout un continent, chaque premier mardi de novembre. C'est la raison pour laquelle le roman d'Arthur Upfield (géant de la littérature policière) est instructif... et retient notre haleine en 212 pages ! " Le Parisien. " Un roman amusant, et souvent délicieusement désuet. " Temps noir. " Un excellent suspense, dans la lignée des histoires romantico-policières de l'entre-deux guerres. " Le Courrier français.
« Les indociles » Murielle Magellan BDA R.MAG
" Ce n'est pas une romance, pense Olympe. On ne voit rien d'elle que ses mains, et pourtant on a la sensation de son emprise sur lui. Pas de l'amour ; du pouvoir. Olympe scrute. Sonde. Dans sa chambre ronde, assise en tailleur sur son lit, l'ordinateur entre ses cuisses, Jean-Sébastien Bach dans le casque, elle agrandit l'image. Une main, un dos. C'est le sujet du peintre. À l'arrière-plan, c'est de l'aquarelle noire. Elle aime cette main de femme. Elle aime ce dos rose d'homme. Musclé mais rose bonbon. Elle voudrait être avec eux. Dans le tableau. Surtout dans ce qu'on ne voit pas du tableau. "
Les Indociles dressent le portrait plus vrai que nature d'un don Juan au féminin, créature irrésistible et vénéneuse, toute en contradictions. D'une grande finesse, ce roman, qui n'est pas sans rappeler Les Liaisons dangereuses, nous livre une belle réflexion sur l'amour et sur la création artistique.
ERIC
« Rive gauche » Pierre Bordage R.BOR
En 2033, les humains ont été chassés de la surface, désormais inhabitable. À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain. Des communautés sont installées au niveau de certaines stations de Rive Gauche, plus ou moins en contact, souvent en conflit ; la surface est crainte parce qu’irradiée ; Rive Droite est un lieu maudit.
Dans les méandres des boyaux de Paris, Madone de Bac tente de sauver ce qu’il reste de la population parisienne, quitte à faire usage de la force. Car dans le métro, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancœurs plus tenaces, les haines plus exacerbées.
Premier volet de la trilogie Métro Paris 2033, Rive Gauche est une œuvre sombre et baroque.
ROSE-MARIE
« Le voyage des plantes & les grandes découvertes (XVe-XVIIe siècle » José Eduardo Mendes Ferrão
BDA 633 MEN
On connaît un peu en France l'histoire de la tomate, de la pomme de terre, du maïs, originaire du Nouveau Monde, parce qu'ils ont conquis l'Europe et que leurs tribulations nous ont été vaguement enseignées à l'école.
Mais on ignore qu'aux xvie et xviie siècles, quasiment toutes les plantes vivrières ont changé de continent, bouleversant complètement les habitudes alimentaires et les pratiques agricoles dans le monde entier, en particulier dans les zones tropicales. Ainsi les plantes typiquement asiatiques comme les cocotiers, les manguiers, les orangers doux, etc., vont se retrouver rapidement en Afrique et aux Amériques?; à l'inverse, les plantes américaines, les patates douces, les ananas, les arachides, les papayes, les noix de cajou, etc., vont s'implanter sur les deux autres continents?; l'Afrique fournira quelques plantes d'importance comme le café ou le palmier à huile. Et l'Europe diffusera sur les autres continents par exemple la canne à sucre.
Cette diffusion s'est essentiellement faite sur les navires portugais de la ligne des Indes, disséminant graines et plants aux escales de Madère, Açores, São Tomé, en Angola, au Mozambique, puis à Goa - nouvelle plaque tournante d'échanges avec l'Extrême-Orient.
Doté d'une riche iconographie d'époque, ce livre conçu à la manière d'un dictionnaire dresse le tableau de cette première mondialisation. Il retrace le voyage des 64 principales plantes vivrières consommées dans le monde et de quelques autres qui eurent un usage industriel plus ou moins important (hévéa, ricin, aleurite, rocou, etc.). Il donne les conditions de leur découverte?; leurs premières descriptions, appellations et images extraites des sources d'époque?; leurs multiples pérégrinations jusqu'à aujourd'hui?; pour chacune, les chiffres actuels de la production mondiale, son évolution et les principaux producteurs.
PROCHAIN CERCLE LE MARDI 13 JUIN 2023 18H30