Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mediathèque de Saint Laurent de la Cabrerisse 11220
12 décembre 2018

Compte rendu du cercle littéraire du 11 décembre 2018

 

 

 

cercle litt déc 18

Chers lecteurs,

Merci à ceux qui ont pu venir, nous avons exploré des sujets forts intéressants en marge des livres, car c’est cela aussi la lecture et le partage, on part d’un  livre pour aller dans les méandres de l’âme humaine.

Afin de faire profiter tout le monde, voici un petit aperçu des lectures qui ont été abordées. Une grande diversité dans les genres et dans les « humeurs ».

Vous remarquerez qu’un des romans présenté le mois dernier a changé de main, et  que des romans font partie des dernières acquisitions ou dons.

 

Lulu

petit bonheur chance

« Au petit bonheur la chance ! » Aurélie Valognes                R.VAL

A l'été 1968, Jean, un petit garçon de 6 ans plein d'énergie, est confié à sa grand-mère Lucette, qui mène une vie paisible et routinière. De caractères très différents, ils apprennent à se découvrir en attendant le retour de la mère de l'enfant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anne

monarque des ombres

« Le monarque des ombres » Javier Cercas

Un jeune homme pur et courageux, mort au combat pour une cause mauvaise (la lutte du franquisme contre la République espagnole), peut-il devenir, quoique s’en défende l’auteur, le héros du livre qu’il doit écrire ? Manuel Mena a dix-neuf ans quand il est mortellement atteint, en 1938, en pleine bataille, sur les rives de l’Èbre. Le vaillant sous-lieutenant, par son sacrifice, fera désormais figure de martyr au sein de la famille maternelle de Cercas et dans le village d’Estrémadure où il a grandi. La mémoire familiale honore et transmet son souvenir alors que surviennent des temps plus démocratiques, où la gloire et la honte changent de camp. Demeure cette parenté profondément encombrante, dans la conscience de l’écrivain : ce tout jeune aïeul phalangiste dont la fin est digne de celle d’Achille, chantée par Homère – mais Achille dans l’Odyssée se lamentera de n’être plus que le “monarque des ombres” et enviera Ulysse d’avoir sagement regagné ses pénates.
Que fut vraiment la vie de Manuel Mena, quelles furent ses convictions, ses illusions, comment en rendre compte, retrouver des témoins, interroger ce destin et cette époque en toute probité, les raconter sans franchir la frontière qui sépare la vérité de la fiction ?
L’immense écrivain qu’est Javier Cercas affronte ici ses propres résistances pour mettre au jour l’existence du héros fourvoyé, cet ange maudit et souverain dont il n’a cessé, dans toute son œuvre, de défier la présence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Marie

Barere-l-anacreon-de-la-guillotine

« Bertrand Barère  l’anacréon de la guillotine» Robert Launay

Bertrand Barère dit Barère de Vieuzac, né le 10 septembre 1755 à Tarbes, où il est mort le 13 janvier 1841, est un homme politique de la Révolution française et juriste français.

Avocat méridional, élu à la Constituante, puis à la Convention où il est une des têtes politiques de la Plaine (la majorité des députés) avant de se rallier — comme elle et jusqu’au 9 thermidor — à la Montagne, menée par Robespierre, Bertrand Barère est l'un des orateurs les plus importants de la Révolution : l’énoncé de ses motions et de ses rapports occupe plus de douze colonnes du Moniteur, contre huit pour Robespierre et deux pour Danton.

Rapporteur attitré du Comité de salut public (où il détient le record de longévité : dix-sept mois), ses discours lui valent un succès prodigieux à la Convention : il est l’aède des soldats de l’an II avec ses carmagnoles et donne un visage avenant, par sa verve, aux mesures terroristes du gouvernement révolutionnaire, de là son surnom d’« Anacréon de la guillotine » que lui donna son collègue à la Convention Charles-Jean-Marie Alquier.

Proscrit sous le Directoire, amnistié sous le Consulat et l’Empire, exilé sous la Restauration, rentré en France sous Louis-Philippe, il meurt à 85 ans, conseiller général à Tarbes. Pendant cette dernière période, il sera élu à trois reprises député par les électeurs des Hautes-Pyrénées : 1797, 1815, 1834, ces élections, sauf celle des Cent-Jours, étant à chaque fois annulées par les pouvoirs en place.

 

Aline

 

forêt contraire

« Forêt contraire » Hélène Frédérick

"Je ne marchais plus droit, et j'avais la liberté qui me brûlait entre les jambes". La jeune femme qui habite intensément ce roman choisit de fuir Paris, sa ville d'adoption, pour rejoindre ta forêt d'Inverness, au Québec. Elle s'installe incognito dans le chalet familial à l'abandon, peuplé d'absents, de cicatrices, de silences. Installée dans ce refuge provisoire, elle fait la connaissance d'André, un ancien comédien, et travestit son passé sous un prénom d'emprunt, Sophie. Au hasard de ses lectures, remonte à la surface le souvenir d'un intellectuel allemand d'extrême gauche, croisé à Montréal, puis disparu avant que Sophie n'ait pu approfondir ce qui l'attirait vers lui. Un troublant jeu de masques fait alors surgir entre ces êtres l'ambiguïté de la fiction. Dans une langue nerveuse, imprégnée de son expérience du déracinement, Hélène Frédérick retranscrit avec finesse l'intériorité fluctuante de l'héroïne, entre révolte à fleur de peau et reconquête de sa sensualité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Claire

mont alaric

« Le Mont Alaric, une montagne, des légendes, des hommes » Myriam Joliveau et Philippe Marcy

Dans cet ouvrage l’association « vilatges al pais » s’est attachée à recueillir  la mémoire des habitants des communes qui vivent autour du mont Alaric. Après un travail de recherche et de collecte de cartes postales anciennes, blason, photographies, plans et dessins  auprès des habitants et sur le terrain . Cette publication, préfacée par Jean-Louis Malves, écrivain fontcouvertois, permettra de découvrir à travers l’histoire, ce mont qui domine 15 villages mais aussi de comprendre le lien quasi viscéral qui uni ceux qui vivent à proximité et la richesse qu’il leur apporte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GUY

cour des miracles

« La cour des miracles. Carnet de campagne » Michel  Onfray      324.944 ONF

Quand on croit à la politique, on a la manie du prie- dieu, de la messe, du sermon, des excommunications, de l eau bénite, du catéchisme, du bûcher, du bouc émissaire, du bréviaire, des burettes, des oraisons, mais surtout : des génuflexions.
Quand on n y croit plus et qu on est devenu un athée de la politique, on devient libre. Dès lors, on voit comment le cinéma politico-médiatique a pour fonction de nous laisser croire qu un changement d homme apportera un changement de politique, alors qu il n en est rien : il était évident que le nouveau président de la République serait un pion de l État maastrichien. Le mécanisme est programmé pour ça.
On pouvait, comme moi, ne pas se plier à ce simulacre de démocratie, ne pas prendre au sérieux cette palinodie. Regarder cette campagne en voltairien et la raconter au jour le jour n en demeure pas moins un geste politique : car déchirer le voile des fictions contribue au démontage de la servitude volontaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

zéro de conduite

« Zéro de conduite »  Michel Onfray            320.944 ONF

« Ce que la clique journalistique maastrichienne nomme recomposition depuis l'élection de son homme-lige, Emmanuel Macron, n'est en fait qu'une décomposition dont elle ne sent même plus la mauvaise odeur malgré son nez qui s'est allongé à cause de sa profession. Car Macron n a pas tué le PS qui était déjà mort, il n'a pas fusillé les Républicains qui étaient déjà détruits, il n'a pas pulvérisé le FN qui était déjà coupé en deux, il n a pas tué Mélenchon qui était déjà faisandé, il n'a pas dessoudé l'extrême gauche qui était déjà atomisée... Loin du général de Gaulle qu'il évoque avec des clins d'oeil appuyés, Macron a simplement rassemblé sous son nom la rouerie et le cynisme de Mitterrand, la vassalisation et le pragmatisme de Chirac, l'énergie et l'hyperprésidence
de Sarkozy, la roublardise et le sourire de Hollande : c est l'homme de la synthèse construit par les médias aux mains de quelques-uns et par les marchés. Zéro de conduite propose la chronique de son début de règne. On y croisera aussi nombre de personnages secondaires qui se croient principaux. Nul doute qu'avec ce personnel politique la preuve se trouve donnée que nous sommes sortis de l'Histoire... »

 

 

 

 

 

 

 

 

Odile

lettre à D

« Lettre à D » André Gorz    (Non Disponible)

«Tu vas avoir quatre-vingt deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de ton corps contre le mien.»

L'auteur du Traître revient avec cinquante ans de recul sur les années décisives de son histoire. Il restait beaucoup à dire. Car ce n'était pas la sienne seulement.

 

 

 

 

 

Rose-Marie

pense au pierres

« Pense aux pierres sous tes pas » Antoine Wauters          R.WAU

Dans un pays dont on ignore le nom, où se succèdent des dictateurs qui tentent de le moderniser, une soeur et son frère jumeau vivent à la ferme de leurs parents, au milieu des plaines. Marcio travaille aux champs avec le père, un homme violent, tandis que Léonora s'occupe de la maison avec sa mère. Ils ont douze ans à peine et leur complicité semble totale, leurs jeux interdits irrépressibles. Mais un soir, alors que leurs corps se rapprochent doucement dans le fenil, le père surgit et voit se confirmer ce qu'il a toujours suspecté. Tandis qu'un nouveau coup d'Etat vient de se produire, les parents décident de séparer les jumeaux. Commence alors un combat long et incertain, celui de la réinvention de soi et de la quête obstinée de liberté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'année prochaine pour le cercle littéraire de janvier...

Publicité
Publicité
Commentaires
Mediathèque de Saint Laurent de la Cabrerisse 11220
  • Horaires Mardi 9h30-11h30 * 16h-18h Mercredi 9h30-11h30 * 16h-18h Vendredi 9h30-11h30 * 16h-18h samedi 9h30 - 11h30 11220 Saint Laurent de la la Cabrerisse Mail : mediatheque@saintlaurent11.fr 04.68.33.39.30
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité