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Mediathèque de Saint Laurent de la Cabrerisse 11220
19 mai 2017

Compte rendu du Cercle littéraire du 16 mai 2017

 

cercle mai

 

 

Le joli mois de mai a vu fleurir de belles lectures… Merci aux participants et à ceux qui nous lisent.

Ce cercle littéraire a permis de découvrir des lectures dans tous les genres dans une bonne humeur.

Cet article vous permettra de trouver de nouvelles idées lecture.

 

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 Jean-Marie

comtes toulouse

« Les comtes de Toulouse et leur entourage XII –XIII s. » Laurent Macé

Editions Privat, 2003, 448 p.

BDA 944.021 MAC

Le prince n'est jamais seul ! Régner est une fonction qui ne saurait être exercée en solitaire. Sur le champ de bataille, au sein de la cour ou de leur cercle privé, les comtes de Toulouse tissent avec leur entourage toutes sortes de liens - amitié, colère et pardon - et entretiennent des rapports vassaliques. Forte de ce réseau, la dynastie des Raimond se livre à des luttes militaires, diplomatiques et familiales pour maintenir sa domination dans le Midi de la France. Mais à partir de 1209, l'Eglise romaine lance la croisade contre les Albigeois. Cette tragédie frappe aussi les princes toulousains Raimond VI puis Raimond VII. L'auteur est parvenu à reconstituer l'environnement de la maison raimondine : membres de la famille, vassaux, clergé, troubadours... forment une société " organisée en essaim ". Il analyse comment ces individus, solidaires d'un puissant, confèrent du prestige à ce dernier. Mais les comtes peuvent-ils toujours faire confiance à leurs familiers ? Cet ouvrage est inédit car il renouvelle l'étude de la dynastie des derniers Raimond ; il la situe dans son entourage et sa " famille ", dans ses alliances et ses jeux de pouvoir... pour une autre vision de l'histoire des comtes de Toulouse

 

 

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Richard

 

alger la noire alger la noire BD

 

« Alger la noire » existe en roman et en BD.

Cette trilogie n’est pas disponible

« Alger la noire » Maurice Attia

Acte sud, Babel Noire, 2006, 384 p.

Alger, 1962 : un monde finit de se décomposer, bientôt l'Algérie sera indépendante et l'ORS mène son baroud d'honneur. Sur la plage de Padovani, à Bâb-el-Oued, deux gamins ont trouvé les corps d'Estelle et de Mouloud : une balle dans le cœur pour elle, une autre dans la nuque pour lui et trois lettres gravées sur son dos... Paco Martinez, inspecteur de police qui refuse envers et contre tous de prendre parti dans cette guerre, va, avec un acharnement dérisoire, s'emparer de cette affaire pour échapper à la guerre civile et fuir le chaos de son univers. Epaulé, un temps, par Choukroun, son coéquipier et ami, puis par Irène, sa flamboyante maîtresse, Paco, fils d'un anarchiste espagnol assassiné durant la guerre d'Espagne, sera inévitablement rattrapé par son histoire lorsque sa grand-mère, sombrant, à l'image de la ville, dans la démence, lui fera perdre quelques illusions. Menant son roman noir à quatre voix, l'auteur nous entraîne dans l'univers glauque d'une famille de la bourgeoisie algéroise, avec ses secrets, ses perversions et ses conflits de loyauté. Mais qu'importe alors la mort de deux individus, quand, à Bâb-el-Oued, la folie et le désespoir engendrés par les "événements d'Algérie" forcent des êtres résignés à tout abandonner ou à tout détruire ?

 

pointe rouge

 

« Pointe rouge » Maurice Attia

Acte Sud, Babel Noir, 2007, 631 p.

Cinq années se sont écoulées depuis la fin de la guerre d'Algérie, Irène et Paul ont reconstruit leur vie en métropole : elle à Aix-en-Provence et lui à Marseille, où il a retrouvé Khoupiguian l'Arménien. Fin décembre 1967, les deux hommes enquêtent sur la mort d'un petit dealer dans une cité étudiante. Coupable potentiel : un serrurier, militant trotskiste qui habitait chez la Fourmi, une fille un peu paumée, adoratrice du haschich et de Rosa Luxemburg. L'intervention d'un vieil Arménien, Michel Agopian, militant CGT, permettra de boucler rapidement l'enquête. Paco peut aller fêter le Nouvel An tandis que Khoupiguian découvre le grand amour... Mais, trois jours plus tard, le corps sans vie d'Agopian est retrouvé à son domicile, torturé et crucifié. Dans une chambre, épinglées au mur, des photos de la Fourmi... Dans le droit fil d'Alger la Noire, Maurice Attia, utilisant le mode du récit à quatre voix, lie destins individuels et grande histoire. A la fin de 1967, la France est en surchauffe, la jeunesse gronde. A Marseille, sur fond de guerre entre mafias, l'assassinat d'un militant gauchiste et la disparition d'une liste de noms peuvent laisser penser que le Service d'action civique prépare un coup.

 

Paris blues

« Paris blues » Maurice Attia

Actes Sud, Babel Noir, 2009, 512 p.

1970 : Paco Martinez, le flic de Bâb-el-Oued, traîne ses états d'âme et sa culpabilité entre Vincennes - son nouveau lieu d'affectation - et Paris, où il réside désormais. La rousse Irène, qui l'avait suivi depuis Alger, est restée à Aix-en-Provence, et elle lui manque plus souvent que prévu. Alors que Paco s'ennuie ferme dans sa nouvelle vie, son chef lui propose d'infiltrer la faculté de Vincennes, haut lieu du gauchisme, pour enquêter sur le meurtre d'un projectionniste de la section cinéma, tué par la piqûre d'une mygale. II rencontre bientôt Virginie, une militante maoïste qui se charge de sa formation politique, mais aussi Isabelle d'Outremont, cavalière émérite, dont le père fut un proche de l'OAS... Après la guerre d'Algérie dans Alger la Noire, puis les événements de Mai 68 dans Pointe Rouge, Maurice Attia ressuscite avec verve et nonchalance le Paris du début des années 1970 : le milieu étudiant en pleine ébullition, la libération sexuelle, la disparition des Halles...

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Lulu

chaines du secret

 

 

« Les chaînes du secret » Mary Jane Clark

France Loisirs, 2005, // Pas disponible

Grace vient de décrocher un stage avec trois autres personnes à la chaine de télé KEY NEWS, lorsque le corps d'une femme disparue quatorze ans plus tôt est retrouvé. Les jeunes stagiaires se lancent dans l'enquête. Mais de nouvelles morts surviennent...

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Danièle

valse des arbres et du ciel

 

« La Valse des arbres du ciel » Jean-Marie Guenassia

Albin Michel, 2016, 304 p. // Disponible à la BDA

Auvers-sur-Oise, été 1890. Marguerite Gachet est une jeune fille qui étouffe dans le carcan imposé aux femmes de cette fin de siècle. Elle sera le dernier amour de Van Gogh. Leur rencontre va bouleverser définitivement leurs vies. Jean-Michel Guenassia nous révèle une version stupéfiante de ces derniers jours. Et si le docteur Gachet n'avait pas été l'ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s'était pas suicidé ? Et si une partie de ses toiles exposées à Orsay étaient des faux ?…Autant de questions passionnantes que Jean-Michel Guenassia aborde au regard des plus récentes découvertes sur la vie de l'artiste. Il trouve des réponses insoupçonnées, qu'il nous transmet avec la puissance romanesque et la vérité documentaire qu'on lui connaît depuis Le Club des incorrigibles optimistes.

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Marie Baie

 

cri

« Le cri » Nicolas Beuglet

XO, 2016, 496 p. // R.Beuglet

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l'aube d'une nuit glaciale, le corps d'un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre...
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l'hôpital semble si peu à l'aise avec l'identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c'est le début d'une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l'île de l'Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d'un journaliste d'investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
Inspiré par des découvertes et des événements réels, Le Cri renvoie à nos peurs les plus intérieures. Un thriller sur la folie des hommes et le danger d'une science dévoyée, transformée en arme fatale.

 

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 Livre cité en lien avec la lecture précédente.

narcissism

Ce livre est en anglais.// non disponible

A Clear and Present Danger: Narcissism in the Era of Donald Trump

https://www.cgjung.net/publications/danger-du-narcissisme.htm

Le narcissisme représente un véritable danger pour nos sociétés.

L'élection de Donald Trump aux États-Unis marque un tournant dans l'histoire. En lien direct avec les travaux de C.G. Jung, des jungiens américains ont, en pleine ascension de Donald Trump, démontré les dangers liés aux personnalités narcissiques.

Sous le titre A clear and present danger - Narcissism in the era of Donald Trump, l'ouvrage ci-dessous, uniquement disponible en anglais, a été coédité par deux psychiatres américains, Leonard Cruz et Steven Buser. Le New York Times cite ce livre dans un article publié le 15 août 2016 sous le titre The Psychiatric Question : Is It Fair to Analyse Donald Trump From Afar?

 

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Rose-Marie

eux sur la photo arlea eux sur la photo gros caract eux sur la photo

 

« Eux sur la photo » Hélène Gestern

Arléa ,2011, 320 p. // Disponible à la BDA

La photographie a fixé pour toujours trois silhouettes en plein soleil, deux hommes et une femme. Ils sont tout de blanc vêtus et tiennent une raquette à la main. La jeune femme se trouve au milieu : l'homme qui est à sa droite, assez grand, est penché vers elle, comme s'il était sur le point de lui dire quelque chose. Le deuxième homme, à sa gauche, se tient un peu en retrait, une jambe fléchie, et prend appui sur sa raquette, dans une posture humoristique à la Charlie Chaplin. Tous trois ont l'air d'avoir environ trente ans, mais peut-être le plus grand est-il un peu plus âgé. Le paysage en arrière-plan, que masquent en partie les volumes d'une installation sportive, est à la fois alpin et sylvestre : un massif, encore blanc à son sommet, ferme la perspective, en imprimant à la scène une allure irréelle de carte postale.
Tout, dans ce portrait de groupe, respire la légèreté et l'insouciance mondaine. Pourtant, la jeune femme ne s'est pas départie d'un soupçon de gravité, que ne démentent pas tout à fait son sourire et la lumière malicieuse de son regard. Elle est grande, elle aussi, moins que l'homme qui lui parle, mais suffisamment pour donner l'impression d'une harmonie dans leurs allures. Son corps est élancé, sa beauté un peu austère, avec son visage allongé et ses pommettes hautes et rondes. Le creux des joues est balayé par des cheveux épais, courts, coupés au carré. Et un chapeau blanc, posé de côté, finit de rappeler les élégantes des photographies des Séeberger.
Son voisin est mince, presque trop pour un homme. Sa chevelure est blonde (châtain clair ? le noir et blanc ne permet pas de trancher), ondulée, coupée court sur les côtés. La transparence liquide de son oeil permet de supposer des iris d'un bleu ou d'un gris très clair. Le reste du visage est doux, légèrement anguleux, avec des sourcils pâles, des traits délicats, une bouche aux lèvres minces. Le dernier des comparses, lui, est le plus petit des trois. Son corps nerveux et svelte est pris dans un polo clair ; il porte une moustache fine et un canotier, que n'aurait pas reniés un dandy fin de siècle. Si l'on en juge par son demi-sourire, joint à une pose volontairement affectée, il ne prend pas cette séance d'immortalisation très au sérieux ; le regard moqueur qu'il coule en biais vers la jeune femme au chapeau semble le confirmer.

 

 

Prochain cercle le 13 juin 2017

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