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Mediathèque de Saint Laurent de la Cabrerisse 11220
22 septembre 2020

Sélection : Anne-Marie Garat

 

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Chers lecteurs,

Connaissez-vous Anne-Marie Garat ? Voici une sélection de ses romans que vous pouvez emprunter à la médiathèque de Saint Laurent de la Cabrerisse. Pour la découvrir ou redécouvrir...

Anne-Marie Garat née en 1946 à Bordeaux est une romancière française…

Son site : https://www.anne-marie-garat.com/

 

 

nous nous connaissions déjà

« Nous nous connaissons déjà » Anne-Marie Garat          (2003)           BDA R. GAR

Une voyageuse que fascinent les images, les tableaux et les photographies éclaire son passé d'une écriture qui fait dire qu'on ne raconte pas l'histoire d'un tel livre, on la palpe dans son étoffe, on la hume dans ses parfums, on la ressent dans sa musique.

on ne peut continuer comme ça

« On ne peut pas continuer comme ça » Anne-Marie Garat (2006)    BDA R. GAR

Une escapade: les Landes de Gascogne ne sont jamais trop loin… Un arrêt, une rencontre, rapidement la descente en forêt trouble nous transporte au cœur d'un drame dont nul ne devine l’ampleur. Ici, rien ne semble avoir changé, bougé. Immobiles, les pins par milliers, le sable, le ruisseau caché abritent une énigme qu’il vous faudra trouver et comprendre. Comprendre surtout.

 

photos de famille

« Photos de famille » Anne-Marie Garat       (2011)           BDA R. GAR

Convoquant l'origine, la filiation, l'appartenance et l'identité, la photo de famille établit un des liens les plus intenses à l'histoire privée et collective ; l'album de famille, sous ses allures de banal compte-rendu de la vie ordinaire, cèle un récit violent d'amour et de mort. À travers l'exploration d'une quarantaine de photos d'anonymes, Anne-Marie Garat dévoile son rapport d'écrivain à ce genre populaire longtemps dévalué, et nous conte l'histoire de nos chambres noires, où s'écrit le roman familial.

 

Capture

« Programme sensible » Anne-Marie Garat             (2013)           BDA R. GAR

Désormais traducteur à domicile, Jason, récemment séparé de sa femme et de leur fille, vit dans un petit appartement en banlieue parisienne. Entre deux séances de traduction alimentaire, il reste assis de longs moments devant l'écran de son ordinateur, avec lequel il entretient un étrange dialogue. Depuis quelque temps, celui-ci palpite en effet d'une vie bizarre : tel un bain révélateur qui ferait surgir les images abolies de sa mémoire, l'appareil convoque sur écran les souvenirs cryptés de l'enfance de Jason, résolument passée sous silence depuis son arrivée en France à l'âge de six ans. Refaisant surface, les bribes d'une époque liée à la grande "maison Fären", au fond de la forêt estonienne, prennent bientôt des allures de conte originel d'une implacable cruauté... Placé sous le signe de la catastrophe et des séparations, Programme sensible met en scène un individu malmené par ses "vines" intérieurs et enfin sommé, en revenant sur son passé, de réinventer sa vie.

 

source

« La source » Anne-Marie Garat »       (2015)            R. GAR

Arrivée dans un petit village de Franche-Comté sous un prétexte professionnel, la narratrice, faute d'hôtel local, trouve l'hospitalité dans la vaste et baroque demeure de la famille Ardenne, dont Lottie, solide et intimidante nonagénaire, est désormais la seule occupante. Soir après soir, la vieille dame dévide pour la visiteuse l'histoire du domaine où elle est entrée comme bonne d'enfants à l'orée du XXe siècle. Mais faut-il la croire sur parole, elle qui n'a jamais quitté sa campagne et prétend n'être que la récitante des fantômes qui ont jadis habité ces murs, ou sont partis vers l'Afrique, leTonkin ou les forêts du Yukon ? Où les histoires prennent-elles source et où vont-elles une fois racontées ? La narratrice, écoutant la vieille Lottie, devine-t-elle en quoi celle-ci va éclairer son propre destin ? Anne-Marie Garat fait entrer mémoire et mensonge dans le plus passionnant des dialogues et nourrit les sortilèges de la littérature jusqu'à recomposer la matière même du temps.

 

PROCHAINEMENT à la médiathèque...

 

rotonde

« La rotonde » Anne-Marie Garat       (2004)           BDA R. GAR

Avec La Rotonde, Anne-Marie Garat réalise un superbe exercice de style qui consiste à inscrire le temps dans l’espace. La narratrice, perchée sur le belvédère d’une rotonde qui surplombe la propriété familiale, observe (mais tout cela comme un rêve) la scène ancestrale qui eut lieu le jour de sa naissance. Elle y voit son père, armé d’un fusil, tirer sur sa belle-sœur, la rater, et l’on suit toute la trajectoire de cette balle perdue qui va toucher la belle-amie de cette dernière au creux du cou – une balle qui ne lui sera pas mortelle mais dont la détonation tue de surprise le frère de celle-ci alors qu’il tentait d’escalader une falaise. Cette scène, le roman la décrit encore et encore, des confins aux points les plus proches du tableau, car c’est ainsi que peut se définir ce texte qui analyse chaque instant de la durée comme élément pictural dans l’espace.

En suivant l’œil de la narratrice, on assiste à l’éclosion d’une véritable fresque. Nuages, plis que fait la mer, ondulation du paysage mais aussi les gestes du rameur qui tente d’atteindre l’alpiniste avant qu’il ne s’écrase sur les rochers, gestes du curieux qui tourne la molette de sa longue vue pour observer la scène, gestes de la jeune beauté au corps d’ivoire qui referme la grille du jardin, autant de détails qui, comme dans un tableau de Bruegel ou de Mantegna, déclinent chacun une part de l’histoire. Le singulier récit d’Anne-Marie Garat, éminemment visuel, se déploie dans l’espace du paysage, du sud au nord, de l’est à l’ouest, relevant les moindres images du décor et les assemblant, tel un puzzle composé mot par mot.

Trilogie « Dans la main du diable »

 

 

dans la main du diable

« Dans la main du diable. T1 » Anne-Marie Garat (2006)           BDA R. GAR

Automne 1913. A Paris et ailleurs - de Budapest à la Birmanie en passant par Venise -, une jeune femme intrépide, Gabrielle Demachy, mène une périlleuse enquête d'amour, munie, pour tout indice, d'un sulfureux cahier hongrois recelant tous les poisons - des secrets de coeur au secret-défense...

Habité par les passions, les complots, le crime, l'espionnage, et par toutes les aventures qu'en ce début du XX' siècle vivent simultanément la science, le cinéma ou l'industrie, Dans la main du diable est une ample et voluptueuse fresque qui inscrit magistralement les destinées sentimentales de ses personnages dans l'histoire d'une société dont la modernité e.st en train de bouleverser les repères.

Narration au long cours qui rend hommage au genre du roman-feuilleton, Dans la main du diable célèbre les puissances du récit et les séductions du personnage romanesque. Porté par la sensuelle jubilation d'une écriture généreuse, ce roman bâtisseur d'histoires, capable de raviver en chacun toutes les enfances de la lecture, peut, sans conteste, prendre place parmi ces grandes fictions dont les protagonistes attisent de leurs passions celles des lecteurs eux-mêmes et restent à jamais présents dans les intimes mémoires de l'imaginaire.
En 1913-, Gabrielle Demachy s'avance, lumineuse et ardente, dans les rues de Paris, sur les chemins du Mesnil ; entre l'envol et la chute, entre eaux et sables, la voici qui entre dans le roman de sa vie...

Gare à la main du diable... !

 

 

 

enfant des ténèbres

« Dans la main du diable. T2 L’enfant des ténèbres » Anne-Marie Garat       (2008)           BDA R. GAR

1933-1934... Après le désastre de la Grande Guerre, un crépuscule tragique s'annonce, dont peu anticipent les menaces... Vingt ans ont passé depuis Dans la main du diable et Camille Galay, la petite Millie d'alors, débarquée de New York, erre dans Paris, la ville de son enfance, hantée par la mort de son ami Jos, un photographe hongrois qu'elle a suivi jusqu'en Alabama, et à qui elle a promis de rapporter à Budapest un certain étui de cuir rouge...


De toute l'Europe convergent des personnages qui s'ignorent encore, bientôt emportés, sous le double sceau de l'amour et du crime, dans une même aventure qui a pour théâtre les villes modernes, sur les murs desquelles revenants et spectres projettent leurs ombres fantastiques. Dans les chancelleries, dans les gares aussi bien que dans les plus luxueux palaces, au bord du lac de Constance ou de Genève, en Toscane, dans un immeuble ouvrier de Berlin, dans une maison abandonnée des Fagnes de Belgique, jusque dans le grenier de la demeure ancestrale du Mesnil, dans ses bois d'automne, c'est une chasse à l'homme qui s'engage.

 

Car il y a un petit bureau des morts dans l'horreur de la guerre, où chacun a rendez-vous avec soi, avec l'Histoire. Il y a un pont à traverser pour affronter les fantômes du passé, et ceux du présent, pour apprendre que fictions du réel et cauchemars ont une réalité, dont chacun doit être témoin. Enfants des ténèbres, les monstres n'ont peut-être pour visage que celui du plus familier, du plus anonyme des êtres...

 

Après Dans la main du diable, Anne-Marie Garat poursuit, avec L'Enfant des ténèbres, une ambitieuse traversée du siècle, confrontant tourments individuels et destinées sentimentales à la rémanence du Mal, dont elle questionne l'inscription dans le temps long de l'Histoire.

 

 

pense à demain

« Dans la main du diable. T3 Pense à demain » Anne-Marie Garat      (2010)           BDA R. GAR

 

Dernier volume d’un grand roman séculaire qui débute en 1913 avec Dans la main du diable, et se poursuit dans les années 1930 avec L’Enfant des ténèbresPense à demain couvre une période qui s’étend des années 1960 à septembre 2010. On y retrouve, trente ans plus tard, les personnages dont les destins dessinent le portrait tragique du siècle. Mais qui "tourne la manivelle" de l’Histoire ? De quel sordide passé aux crapuleuses ramifications mêlant politique et affairisme, les uns et les autres sont-ils comptables ? De quels terribles marécages — et parfois quels charniers — s’élèvent les existences ? Qui a pouvoir de désigner le visage du crime, d’absoudre sa face et d’abolir son image ? Comment naissent les histoires ? Sinon par leur fin, souvent. Ainsi le présent est-il prescrit par hier, et demain, illisible, chiffré au passé, souvent très antérieur.

 

grand nord-ouest

« Le grand Nord-Ouest » Anne-Marie Garat            (2018)           BDA R. GAR

Fin des années 1930. Lorna del Rio quitte précipitamment les beaux quartiers d’Hollywood avec la petite Jessie et fonce vers le Grand Nord-Ouest du Yukon et de l’Alaska, sur les routes, par mer et jusque sur les anciennes pistes indiennes. Son périple croise les légendes de l’épopée de l’or et des trappeurs d’antan, avec pour seul guide une mystérieuse carte folle et ses munitions de première nécessité : son étole de vison, sa trousse à maquillage, son colt, une fortune volée dans le coffre d’Oswald Campbell, feu l’obèse papa de Jessie ; et surtout une sacoche pleine de vilains secrets. D’où vient-elle, que fuit-elle ? Que cherche l’intrépide pin-up, qui change de nom à tout bout de champ et ment comme elle respire ?

L’histoire de cette cavale, c’est Jessie qui, quinze ans plus tard, un soir d’avril 1954, la raconte à Bud Cooper, dans la banlieue d’Anchorage. Car qui d’autre que Bud tendrait l’oreille pour comprendre ce qu’a vécu Jessie, l’année de ses six ans, protégée par Kaska, l’Indienne gwich’in, puis réfugiée dans une autre tribu, et enfin exfiltrée par l’homme que le FBI a payé pour “délivrer” la fillette ?

Roman de la mémoire et des dernières frontières, des légendes et des mythes amérindiens, Le Grand Nord-Ouest invite également en filigrane entre ses pages, où plane l’ombre de Jack London, toute une galaxie de figures de fiction où l’Alice de Lewis Carroll rencontrerait le Petit Chaperon Rouge, Peau d’Âne ou Ali Baba, mais aussi le Kid de Chaplin et Citizen Kane. Avec ce magistral nouveau roman, Anne-Marie Garat convie une fois de plus le lecteur à un éblouissant voyage.

 

nuit atlantique

« La nuit Atlantique » Anne-Marie Garat      (2020)           BDA R. GAR

Un soir d'automne, Hélène se rend dans une petite station balnéaire de Gironde au volant de la voiture qu'elle a louée à Paris, décidée cette fois-ci à mettre enfin en vente sa vieille villa isolée sur la dune, achetée dix ans plus tôt à une institutrice depuis lors décédée. En se délestant de ce bien dont elle ne tire que tracas et tourments, Hélène pense évacuer les fantômes qui parasitent son existence de femme active, célibataire, nullipare, et satisfaite de l'être, ainsi qu'elle se le proclame.

Or, dès le premier soir, la maison se révèle squattée par un jeune photographe nippo-canadien dont la compagnie va bousculer ses plans. De même, l'arrivée inopinée de Bambi, sa filleule chérie, en proie à de sérieux soucis personnels, et la rencontre d'inconnus du voisinage dérèglent le programme initial comme si conjonctions cosmiques et fureurs atlantiques interféraient autant que les événements prosaïques pour que s'opère la métamorphose dont chaque personnage semble devoir faire l'expérience.

Entre apprivoisement du présent et revisitation du passé, relations neuves et effractions intimes, remuements géologiques, climatiques et historiques, entre plages jalonnées de blockhaus, chemins forestiers parcourus par des nuits sans lune, tempête centennale, crimes anciens surgissant d'un tableau et voix perdues, entre érosion des côtes océanes et de toutes les certitudes, Hélène s'effondre comme pour mieux se relever, s'ouvrir aux initiations qui l'attendent et vivre la mue libératrice et amoureuse à laquelle elle ignorait si ardemment aspirer.

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